Les traitements antipaludiques en voyage

La première préparation d’un voyage dans un pays tropical peut facilement ressembler à celle d’une expédition sur un champ de bataille. Les informations angoissantes qu’on reçoit d’un peu partout sur le paludisme déroutent plus d’un voyageur et je voulais partager ici avec vous ma propre expérience de la prévention contre le paludisme en voyage.

Mon but ici n’est pas de minimiser la dangerosité des moustiques ou les dégâts causés par le paludisme mais de mettre en perspective tous les éléments pour que chacun comprenne les risques encourus et les précautions à prendre. On entend partout et à raison que le paludisme fait des centaines de milliers de morts par an dans le monde! Ce qui en soit est impressionnant mais ce qu’on entend beaucoup moins c’est que ces victimes sont en très grande majorité des enfants africains (le site de l’OMS au moins le précise).

Ce qui me permet de faire une première remarque : le paludisme fait des victimes surtout dans les catégories fragiles de la population, les enfants et les personnes âgées. Si vous êtes adulte et que vous avez le palu, aucune raison de paniquer, ça se soigne et se guérit très bien. Pour autant ce n’est certainement pas une raison pour prendre de risque. Même si vous en avez moins à craindre que les enfants, vous pourrez toujours être très malade et gâcher vos vacances. Plusieurs traitement préventifs existent pour se protéger du paludisme avec des effets secondaires assez lourds.  De plus vous avez plusieurs autres produits comme les répulsifs, le traitement des vêtements etc…

Mon conseil!

Encore une fois le but ici n’est pas descendre en flèche les différents produits qui permettent de prévenir le paludisme mais de vous exposer ce qui a le mieux marché pour moi dans mes voyages :

Se couvrir : la meilleure prévention et tous ceux qui vivent dans les pays tropicaux vous le dirons, c’est de se protéger à la tombée de la nuit et au lever du jour. En effet les moustiques sortent surtout à ces moments de la journée, et il vaut mieux ne pas les tenter en laissant vos bras et ou vos jambes nus. Les bermudas, débardeurs et autres mini-jupes sont à bannir à ces moments si vous ne voulez pas passer vos soirées à vous taper ou à vous gratter. Prévoyez dans vos bagages des vêtements légers, amples et longs qui couvrent tout le corps. Il y a toujours le risque de se faire piquer à travers les vêtements par quelques moustiques un peu joueurs mais ça reste plutôt rare et on ne tombe pas non plus malade à la première piqûre. Jusqu’à un certain seuil, vos défenses naturelles suffisent largement.

Dormir sous une moustiquaire : même si les moustiques ne sont plus très nombreux à la nuit noire, il y a en tout de même suffisamment pour gâcher vos nuits voire plus. Il est donc indispensable de dormir sous une moustiquaire pour  éviter les ennuis. Parfois les services de santé recommandent de faire imprégner les moustiquaires mais personnellement je préfère les moustiquaires tous simples. D’abord le produit appliqué peut être dérangeant et gêner votre respiration. De plus à quoi cela peut bien servir de rajouter un traitement au moustiquaire qui est déjà une barrière physique entre les moustiques et vous? A moins que vous n’ayez le sommeil agité et que vous ne vous colliez à la moustiquaire, c’est tout à fait inutile. En revanche vous devez particulièrement faire attention à bien border votre lit et vérifier qu’aucun moustique n’est déjà dans la moustiquaire avant de vous endormir.

Avoir un ami qui attire les moustiques! vous l’aurez compris, ce dernier point n’est pas vraiment un conseil. Je voulais juste finir ce billet sur une note un peu humoristique mais pas moins réaliste. En effet, il arrive souvent que dans un groupe, certaines personnes attirent plus facilement les moustiques que d’autres car ces joyeuses bestioles seraient sensibles à certaines odeurs. Si vous avez un ami dont les moustiques aiment se délecter du sang, amenez le dans vos bagages 😉

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